Jeszcze stoi, bez głowy, lecz niebawem runie…
I lilie tam zakwitną – i chwast się rozpleni.
Cóż mi to!... wzrok obracam gdzie indziej… za mgłami
Posągi ponad mostu wznoszą się łukami; (3)
Jak widma, gdy grobowce porzucą zmurszałe,
By stanąć u bram piekieł, gdzie jęk i zatrata,
I czarne wody Styksu, tak stoją tam – białe.
Noc już zapada – spływa miesięczna poświata,
Żałobnych się cyprysów listki wysrebrzyły.
Moja dusza powraca spać między mogiły.
I widzę inne blade obrazy - pejzaże –
Unoszą mnie daleko: w cieniu jodły marzę,
W lasach, które tak smutno szumią w tej krainie,
Wśród naszych pól piaszczystych, gdzie strumieniem płynie
Złoto ciemnych janowców… Ach! Kto przez zielone
Chciałby ze mną iść gaje, szronem roziskrzone?
Gdzie śnieg sypie się z wiśni, gdy wiatr płatki białe
Strąca z nich i po ziemi rozsiewa - omdlałe.
I teraz, gdy z ojczyzny życia mnie koleje
Unoszą, odbierając powrotu nadzieję,
Boję się, żem się na nią zapomniał napatrzeć,
Gdym odjeżdżał, i może w pamięci się zatrzeć.
19 sierpnia 1832
(1) Notre Dame
(2) Kolumna Vendome
(3) Most Zgody
Przekład Jerzy Radziwiłowicz
LE CIMETI ERE DU PERE -LACHAISE
...can I return, though but to die
Unto my native soil...
Byron, The Prophecy of Dante
C’est ici le rivage ou la mer des vivants
Vient mourir, et dépose en courroux son écume.
Ici je viens souvent seul m’asseoir a la brume
Sous de sombres cypres agités par les vents.
C’est ici la cité dont le courroux céleste
Éleve les palais, que doit peupler la peste.
Ma vue aime a planer dans l’horison vermeil,
A chercher ce Paris, dont le contour si pâle
Se dessine incertain dans le brouillard d’opale;
Et ses tours qui font tâche au disque du soleil,
Se dorent de ses feux et s’enfoncent dans l’ombre.
Aux lieux, ou le couchant jette un reflet plus sombre,
Sur un ciel transparent, dans les nuages bleus,
S’élancent des palais aux faîtes nébuleux,
Des saules aux longs bras balancés sur la rive;
L’église aux vieilles tours surgit du sein des eaux(1),
Laissant l’azur des cieux luire a travers l’ogive;
Quand ses deux noirs piliers découpés en créneaux,
Au-dessus des brouillards montrent leur front gothique:
On dirait qu’un esprit, un spectre ossianique,
Fantôme d’une aieule, endormi sous les ifs
En s’éveillant nous suit de ses regards pensifs,
Et livre aux vents du soir son voile de dentelle.
Parmi les monuments, que le brouillard recele,
Un géant mort fixa en terre son canon(2);
Et sa colonne en bronze au couchant s’illumine,
Elle est debout; sans tete – et bientôt en ruine...
La nous verrons fleurir les lys – et le chardon.
Qu’importe!... mon regard plonge encore dans les nues...
Sur les arches d’un pont se dressent des statues(3):
Tels des spectres sortis de leurs tombeaux croulants,
Aux portes des enfers, ou gemit l’infortune,
Sur les flots noirs du Styx, restent debout – et blancs.
Enfin autour de moi – la nuit tombe – et la lune
Des funebres cypres argente les rameaux.
Et mon âme revient dormir sur les tombeaux.
Je vois d’autres objets aux teintes pâles – sombres –
Et je m’égare au loin, je reve sous les ombres
Du sapin murmurant, dans nos tristes forets,
Dans nos champs sablonneux, ou les sombres genets
Roulent leurs vagues d’or... Oh! qui voudrait me suivre
Parmi ces verts bosquets étincelants de givre?
Ou le vent fait neiger, des cerisiers fleuris
Ces fleurs, dont sur la terre il seme les débris.
Et maintenant! tandis que les flots de la vie
M’emportent, sans retour, au loin de ma patrie;
J’oubliai, je le crains, au moment de partir,
De la bien regarder, pour m’en ressouvenir.
Jules Słowacki le 19 aout, 1832.
Paris.